Santé publique : l’utilité d’une enquête pour freiner une épidémie

mercredi 30 janvier 2019 | Actualités

La prévention, la vigilance et l’expertise permettent de dépister et de signaler rapidement toute situation qui pourrait constituer une menace pour la santé publique.



L’exemple des infections transmissibles sexuellement et par le sang (ITSS)

Tout comme 1 200 personnes cette année dans la région, Kevin a attrapé une chlamydia. Il ne sait pas qui lui a transmis, car il a fréquenté plus d’une personne ces derniers temps. Pas de panique! L’infirmière scolaire, ou celle des services de dépistage des ITSS, l’oriente vers le bon traitement. Elle ouvre une enquête à la recherche de partenaires que Kevin aurait pu contaminer. L’infirmière contacte ensuite chacune de ces personnes, dans le respect de la confidentialité du dossier de Kevin. Elle les invite à prendre un traitement préventif ou les réfère à un médecin selon les symptômes. La santé publique tente ainsi de freiner l’épidémie d’ITSS. Nous appelons cette démarche une enquête épidémiologique.

Saviez-vous?

Chaque année en moyenne 3 000 maladies à déclaration obligatoire sont signalées à la Direction de santé publique. La plupart nécessite une enquête. En tout, il existe une soixantaine de maladies que les médecins et laboratoires sont dans l’obligation de déclarer :
  • la légionellose
  • la maladie de Lyme
  • l’amiantose
  • la turculose
  • la rage, etc.

En savoir plus

  • Infections transmissibles sexuellement et par le sang (ITSS)
  • Maladie de Lyme


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