Avancées de la recherche sur le cancer

mercredi 22 mars 2017 | Actualités

DOSSIER CANCER | Une cinquantaine de scientifiques livrent une bataille quotidienne au cancer.



Les chercheurs font partie des équipes du Centre de recherche du CHUS (CRCHUS) ou du Centre de recherche sur le vieillissement. Tous souhaitent faire avancer la science afin de prévenir, détecter et traiter cette maladie.

Deux exemples intéressants de projets en cours.

 L’activité physique pour contrer la fatigue

La fatigue est un symptôme majeur chez 80 % des patients atteints de cancer. C’est même l’un des effets les plus pénibles. Le seul traitement efficace pour y remédier est une activité physique régulière, commencée dès le diagnostic. Les bénéfices sont prouvés pour l’ensemble des cancers, mais pas encore chez les personnes âgées atteintes de la maladie.
Le Dr Michel Pavic, oncologue et chercheur au Centre de recherche du CHUS, en a donc fait l’objet de ses travaux. Il collabore avec d’autres chercheurs qui veulent comprendre, au plan biologique, la relation entre exercice et lutte contre la fatigue. Leurs découvertes communes permettront peut-être de créer des médicaments qui reproduiraient les mêmes effets…
Les bénéfices de l’activité physique ne se limitent pas à la fatigue. Une activité physique régulière aide à diminuer jusqu’à 25 % les risques de certains cancers (colon, sein…) Elle jouerait aussi un rôle préventif dans les rechutes de certains cancers, et même dans la diminution de la mortalité. Un sujet passionnant pour les scientifiques!

Mieux dépister le cancer de la prostate

Oncologue et chercheur au CRCHUS, le Dr Robert Sabbagh travaille sur plusieurs cancers dont celui de la prostate. Avec d’autres scientifiques, il a décroché une bourse de 1,5 M $ de Cancer de la prostate Canada. Leur projet est d’améliorer le dépistage pour éviter des traitements parfois inutiles. Le test de dépistage pourrait distinguer les cancers à soigner immédiatement de ceux qui doivent seulement être surveillés. Les chercheurs espèrent ainsi limiter les effets secondaires importants des traitements. On parle notamment d’incontinence, d’impuissance sexuelle, de troubles intestinaux et de perte de masse musculaire ou osseuse. Au cours de sa vie, un homme sur six souffrira du cancer de la prostate. C’est le cancer le plus répandu chez les hommes au Canada.

Participer à la recherche pour vivre plus longtemps

Faire partie d’un projet de recherche permet de vivre plus longtemps avec une meilleure qualité de vie. C’est du moins ce qu’attestent différentes études. Et c’est aussi l’avis du Dr Pavic. « Participer à un protocole signifie bénéficier des dernières connaissances. Je souhaiterais cela à chaque personne atteinte du cancer! »
 « La transformation du réseau accroît la collaboration entre les différents services d’hémato-oncologie. Elle permet de mieux diffuser l’information et facilite l’accès des usagers aux projets de recherche », souligne-t-il.  « Ainsi, un nombre grandissant d’usagers du territoire de la Montérégie que nous desservons (secteurs de Cowansville et de Granby) y participe. C’est un bon pas en avant. »

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