Octobre : Mois de sensibilisation au cancer du sein

mardi 06 octobre 2020 | Actualités

La Direction de santé publique de l’Estrie lance sa campagne « Je me priorise, je prends rendez-vous pour une mammographie ».



Le cancer du sein : le cancer le plus fréquent

En Estrie, environ deux à trois nouveaux cancers du sein sont décelés par semaine. Il s’agit du cancer le plus souvent diagnostiqué chez les femmes au Québec, soit près d’un sur quatre. Alors qu’une femme sur huit en sera atteinte au cours de sa vie, une femme sur 33 en décédera. Puisque le cancer du sein se manifeste majoritairement chez les femmes âgées de 50 ans et plus, les efforts de sensibilisation sont surtout orientés vers elles. Au-delà des chiffres, ce sont des vies humaines qui sont chamboulées par ce diagnostic.

De nouvelles couleurs

À l’occasion du Mois de sensibilisation au cancer du sein, la Direction de santé publique de l’Estrie dévoile les couleurs de sa nouvelle campagne « Je me priorise, je prends rendez-vous pour une mammographie ». Celle-ci invite les femmes de 50 à 69 ans à mettre leur santé au cœur de leurs priorités et à s’informer sur tous les aspects du dépistage afin de prendre une décision éclairée.

Comment connaître l’état de santé de ses seins?

« Toute femme âgée de 50 à 69 ans reçoit une lettre d’invitation à passer une mammographie, et ce, aux deux ans. Cette invitation, qui agit à titre d’ordonnance médicale, est envoyée dans le cadre du Programme québécois de dépistage du cancer du sein. » - Dre Geneviève Tremblay, médecin-conseil à la Direction de santé publique au CIUSSS de l’Estrie – CHUS.
L’ordonnance médicale faite par un médecin ou une infirmière praticienne spécialisée en soins de première ligne peut également être utilisée. L’objectif du programme est de réduire le taux de mortalité par cancer du sein chez les femmes de cette tranche d’âge. Pour y arriver, la mammographie aux deux ans représente le moyen le plus efficace de détection précoce. À un stade peu avancé, le cancer du sein est souvent plus facile à soigner, et entraîne un meilleur pronostic. En effet, une détection précoce peut même réduire le risque d’avoir recours à la chimiothérapie. Comme quoi connaître l’état de santé de ses seins comporte ses avantages! Toutefois, il faut aussi considérer l’autre côté de la médaille, soit les inconvénients et les limites du dépistage par mammographie. Par exemple, de faux positifs peuvent entraîner des examens complémentaires. C’est pourquoi le programme propose des services de haute qualité, accessibles et sécuritaires, à ces femmes qui ont dit oui à la mammographie.

Du soutien pour les femmes

Le stress et l’inquiétude peuvent être de la partie quand il est question de l’examen et de l’attente des résultats. Sur place, les technologues en mammographie et l’ensemble du personnel des centres désignés de dépistage du cancer du sein sont présents pour informer les femmes et pour les accompagner tout au long du processus. Les questions peuvent aussi être adressées au personnel du Centre de coordination des services régionaux du Programme québécois de dépistage du cancer du sein au 1 844 233-SEIN (7346).

La mammographie en contexte COVID-19

Les activités de dépistage du cancer du sein ont officiellement repris en Estrie pour toutes les femmes de 50 à 69 ans. Rappelons qu’elles avaient été momentanément interrompues en raison de la COVID-19 et qu’une reprise graduelle des examens était en cours depuis juin. Les cinq centres de dépistage offrent un milieu sécuritaire, en toute conformité avec les consignes de santé publique en vigueur. Parlez-en aux femmes de votre entourage!

En savoir plus

  • www.santeestrie.qc.ca/mammographie 
  • www.quebec.ca/depistage-cancer-du-sein 
  • Ligne régionale Info-mammo : 1 844 233-SEIN (7346)


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