Voir plus grand pour nos tout-petits

lundi 22 octobre 2018 | Actualités

Voici les résultats de l’enquête québécoise sur le développement des enfants à la maternelle (EQDEM).



En 2017, la deuxième édition de l’EQDEM a eu lieu dans l’ensemble des écoles francophones et anglophones, privées et publiques. En Estrie, 300 enseignants de la maternelle ont rempli un questionnaire pour 4628 enfants dans 144 écoles. Le taux de réponse s’élève à 93 %.

Santé et bien-être : 5 domaines essentiels évalués

  • Santé physique et bien-être (santé, motricité fine et globale)
  • Compétences sociales (empathie, partage et entraide)
  • Maturité affective (gestion des émotions et autocontrôle)
  • Développement cognitif et langagier (capacité de raisonnement et langage)
  • Habiletés de communication et connaissances générales.

Une hausse de la vulnérabilité en Estrie

Tout comme dans le reste du Québec, l'Estrie a connu en 2017 une hausse des enfants qui sont vulnérables dans au moins un domaine de développement par rapport à 2012 (2012 : 26,8 % et 2017 : 29,4 %). La hausse de la proportion d'enfants vulnérables est plus prononcée chez les garçons (2012 : 33,7 % et 2017 : 37,4 %) et les enfants issus de milieux défavorisés (2012 : 33,8 % et 2017 : 40,5 %). Ce sont maintenant près de 30 % des enfants qui sont vulnérables dans au moins un domaine de développement, ce qui est plus élevé que ce que l'on observe ailleurs au Québec (27,7 %).

Enfants : qui sont les plus à risque?

Tout comme en 2012, nos enfants anglophones et allophones sont deux fois plus à risque de présenter une vulnérabilité dans au moins un domaine de développement (50,3 % et 46,1 % respectivement) que les enfants francophones (27,1 %). Un phénomène tout aussi préoccupant s’observe pour les enfants nés à l'extérieur du Canada, chez qui on observe une proportion d'enfants vulnérables de 52,4 %. Finalement, les écarts notés selon la langue maternelle et le lieu de naissance sont plus prononcés en Estrie qu'ailleurs au Québec.

À quoi sert cette enquête?

Ces nouvelles données nous incitent à renforcer nos efforts pour agir collectivement pour le bien-être de nos tout-petits estriens.

Fichiers complémentaires
Communique_EQDEM_2017.pdf

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