Les hommes vont-ils bien?

Friday 19 November 2021 | News

En contexte de pandémie, c’est ce qu’a cherché à savoir le CIUSSS de l’Estrie – CHUS avec un sondage SOM auquel ont répondu tout près de 400 hommes sur son territoire.



Le sondage, réalisé de mai à juin 2021 auprès d’un échantillon représentatif d’hommes adultes de l’Estrie, est le fruit d’un partenariat avec le Regroupement provincial en santé et bien-être des hommes et le Pôle d’expertise et de recherche en santé et bien-être des hommes.

Faits saillants

  • Dans l’ensemble, un peu plus de trois Estriens sur cinq estiment que la pandémie a eu un impact plutôt négatif ou très négatif sur leur santé mentale et physique, mais aussi sur leur vie sociale et sexuelle.
  • Près de quatre hommes interrogés sur dix disent que l’adaptation à cette nouvelle situation (la pandémie) a été assez ou très difficile
  • La détresse est plus élevée chez les célibataires et les hommes plus jeunes.
  • Près des deux tiers des hommes interrogés (65 %) estiment ne pas connaître les services à leur disposition, ne pas les connaître vraiment ou les connaître possiblement.

Voir les résultats du sondage
 

 « En cette Journée québécoise pour la santé et bien-être des hommes, rappelons-nous que lorsque ça va mal, il faut se donner le droit de demander de l’aide. Info-Social 811 est disponible 24 heures sur 24, 7 jours sur 7. Différentes ressources sont aussi offertes pour venir en aide aux hommes de la région. Consultez la page santeestrie.qc.ca/aide pour les connaître. » – Ricky Chabot, assistant à la coordination professionnelle, Info-Social/Urgence Détresse/Accueil psychosocial, CIUSSS de l’Estrie - CHUS
 
« Ces résultats montrent que beaucoup d’hommes souffrent et que peu d’entre eux connaissent les services psychosociaux ou demandent de l’aide. D’autres recherches montrent que deux fois plus d’hommes que de femmes n’ont pas de confident ou de confidente. Ce rôle repose souvent sur la conjointe uniquement. Dans le présent sondage, la détresse est plus élevée chez les hommes célibataires, ça suggère un risque important d’isolement social. Ces informations sont éclairantes pour développer des moyens de rejoindre et soutenir les hommes plus isolés. » – Pr Philippe Roy, École de travail social de l’Université de Sherbrooke et chercheur responsable de l’Estrie au Pôle d’expertise et de recherche en santé et bien-être des hommes 



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