Faciliter les interventions, sécuriser les gestes et augmenter la précision

lundi 02 juillet 2018 | Actualités

Deux nouveaux appareils, dédiés surtout aux chirurgies de la colonne vertébrale ou de la moelle épinière (chirurgies spinales), sont utilisés à l’Hôpital Fleurimont.


Le Dr Jocelyn Blanchard (neurochirurgien), le Dr Gaétan Langlois (orthopédiste à la retraite), André Lortie (directeur adjoint à la Direction des services professionnels du CIUSSS de l'Estrie - CHUS), Yolande Houle (instigatrice de la campagne de financement), Nathalie Gagné (membre du groupe des quatre) et Sophie Warren (présidente du C. A. de la Fondation du CHUS) lors du point de presse présentant les équipements acquis grâce aux donateurs.

La table Jackson

La table Jackson est une table opératoire en carbone permettant de laisser passer les rayons X. Moins large que les tables d’opération habituelles, elle est beaucoup plus ergonomique. Elle permet aux médecins de faire des interventions pendant de longues heures et d’être plus près physiquement des patients, ce qui facilite leurs mouvements et leur travail souvent délicat. Comme la table bascule à 360 degrés, l’équipe médicale n’a pas à effectuer de manipulations pour déplacer le patient, favorisant ainsi l’accès à la colonne vertébrale par exemple.

Le O’Arm

Cet appareil de tomodensitométrie (un scanner) est l’une des meilleures techniques d’imagerie médicale. Il tourne autour du patient durant l’opération et utilise une source de rayons X similaires aux radiographies ordinaires. Les informations obtenues sont traitées par un ordinateur qui produit des images très précises en temps réel pendant la chirurgie. Les images, combinées au système de neuronavigation (un guide additionnel pour optimiser la précision), permettent de reconstruire un modèle tridimensionnel (3D) de la zone à opérer. Ainsi, les médecins peuvent voir avec une plus grande exactitude l’endroit où, par exemple, poser leurs vis.

Des interventions plus efficaces et moins coûteuses

« Ces appareils diminuent les risques d’erreurs et de complications, mais surtout les risques de réopération. En chirurgie spinale, une différence de quelques millimètres peut mener à une seconde intervention. Les études américaines démontrent que les centres qui utilisent ces appareils réduisent ainsi les coûts globaux reliés à ces chirurgies », a expliqué le Dr Jocelyn Blanchard, neurochirurgien.

Dévoués donateurs et bénévoles

La Fondation du CHUS a permis l’achat de ces appareils grâce à la mobilisation de ses donateurs et de certains de ses bénévoles. Appelés « le groupe des quatre », ceux-ci ont pris leur bâton de pèlerin et ont frappé à plusieurs portes afin de récolter les fonds nécessaires. Ensemble, ils ont amassé 665 000 $. La Fondation du CHUS a comblé la différence, jusqu’à une somme totale de 1,5 million de dollars. « Le groupe des quatre » :  Steve Bergeron, Yolande Houle, Nathalie Gagné et Alain Patry

Lien complémentaire

  • Fondation du CHUS


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