Santé des jeunes estriens au secondaire 

jeudi 06 décembre 2018 | Santé publique

Des données préoccupantes



La vulnérabilité en termes de santé mentale et d’adaptation sociale des jeunes estriens augmente. C’est le constat des résultats de la deuxième édition de l’Enquête québécoise sur la santé des jeunes du secondaire. La première édition 2010-2011 présentait un portrait plus reluisant pour nos jeunes. Une vingtaine de thématiques sont abordées dans ce questionnaire rempli par 5 000 répondants, soit un taux de réponse de 92 %.

Augmentation de la détresse psychologique

  • Le niveau élevé de détresse psychologique (29 %) des jeunes est le constat le plus inquiétant en Estrie puisqu’il a fortement augmenté depuis 2010-2011 (21 %).
  • Les filles sont plus nombreuses que les garçons à se situer à un tel niveau (39 % contre 19 %).
  • L’anxiété, la dépression ou les troubles alimentaires guettent aussi les jeunes de la région. Un diagnostic médical pour un de ces troubles a été donné à 20 % des jeunes estriens au courant des dernières années.

L’importance du soutien social

La grande majorité des jeunes estiment bénéficier d’un niveau élevé de soutien social dans l’environnement familial (78 %). Les jeunes bénéficient également d’un soutien social élevé dans leur environnement scolaire et d’un fort sentiment d’appartenance (62 %) à leur école. 
« Il faut savoir qu’en Estrie, nous sommes déjà en démarche active avec nos partenaires pour améliorer la santé des jeunes du secondaire. Dans les prochaines semaines, nous rencontrerons des groupes de jeunes dans deux écoles de la région de Sherbrooke pour entendre ce qu’ils ont à dire par rapport aux résultats publiés. Nous voulons mieux comprendre ce que vivent nos jeunes estriens. » mentionne la directrice de santé publique Dre Mélissa Généreux.

Fichiers complémentaires
Communique_EQSJS.pdf

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